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L'allographe

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6 décembre 2010

QUI JE SUIS? MON PARCOURS...

Valérie Bisson

née le 3 novembre 1971

Maîtrise de lettre modernes et un deug d'histoire de l'art (université de Strasbourg)

Master professionnel  Ingénierie éditoriale et communication (Université de cergy-pontoise)

En 1994, je commence à écrire pour la presse locale, essentiellement des critiques de spectacles de danse.

Je rédige en parallèle un conte avec l'illustratrice Marie Caillou et j'aborde le métier de correctrice pour le livret-guide du festival de musique baroque de Strasbourg.

Je suis aussi rédactrice pour le magazine Polystyrène/Polystyle pour qui je travaille par intermittences dans les rubriques livres, danse, publi-reportages, portraits, mode...

En 2000 les Editions du signe m'embauchent comme chercheur/ auteur puis comme iconographe.

Je suis ensuite embauchée en tant que responsable de publications à la Société des Missions africaines; j'y publie plusieurs livres.

Depuis 2004 je collabore à la rédaction de la revue Empreintes.

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25 novembre 2010

MARILYN, MARILYN

Fragments d’une icône

Marilyn était certes la plus explosive des blondes hollywoodiennes mais elle était aussi une plume ultra sensible que la parution de « Fragments », aux éditions du Seuil, révèle enfin au monde entier. C’est Anna Strasberg, la veuve et héritière de Lee Strasberg qui a voulu la genèse et la publication de ce livre bouleversant.

Anna Strasberg fut la troisième épouse de Lee Strasberg, célèbre professeur à l’Actors Studio de New York. C’est dans son école qu’il rencontra une Marylin Monroe échappée d’un système hollywoodien où elle se sentait à l’étroit et très certainement décérébrée. Elle avait commencé à suivre ses cours en 1955 à New York où elle s’était enfuie. Lee Strasberg fut plus qu’un professeur pour Marilyn, il fut aussi son mentor, son père, son ami, sa famille. Marylin déclarait que Lee était la personne la plus importante de sa vie après Arthur Miller. Elle aimait à répéter qu’elle avait confiance en lui et qu’il avait confiance en elle. Quelques années avant sa mort, le 5 août 1962, Marilyn Monroe lègue par testament la grande majorité de ses affaires personnelle à son ancien professeur à l’Actors Studio.

Lorsque son mari décède en 1982, les affaires léguées par Marilyn ne sont pas la priorité d’Anna. Elle continue à s’occuper des cours de l’Actors Studio et à suivre les affaires de son mari. L’héritage de Marilyn avait mis près de deux ans à être récupéré après être passé entre les mains des avocats et tout le monde s’était déjà servi. Tout était stocké dans deux entrepôts laissés longtemps quasiment à l’abandon, la veuve faillit même tout léguer aux musées new yorkais. Une première vente fut finalement confiée à Christies en 1999 après dix huit mois de préparation minutieuse et une exposition. Mais Anna garda précieusement ses notes tenant dans deux boîtes en carton ; une nuit elle relit ses poésies et décide qu’il est temps de montrer une autre facette de l’actrice. Un rendez vous est organisé avec Bernard Comment, le directeur de la collection Fiction et Cie au Seuil ; il en faudra d’autres pour que la confiance s’établisse de part et d’autre. Personnes ne savait que des poésies existaient même si les offres d’achat pour les lettres de Marilyn étaient très nombreuse, une manière de déshabiller encore un peu plus celle qui jouait trop de son physique. Mais Anna voulait autre chose, une approche plus littéraire, plus sensible pour rendre à Marilyn sa dignité de femme blessée, d’être à la sensibilité artistique ostensiblement nié.

De fait ce sont des centaines de notes, de poèmes, de lettres, de bouts de textes, de pensées, d’interrogations, de transcriptions de ses rêves pendant sa période d’analyse, ou de commentaires sur ses cours à l’Actors Studio écrits entre 1943 et 1962, qui sont présentés par ordre chronologique dans ce livre improbable. Il s’agit parfois de quelques lignes griffonnées à la hâte sur des carnets Moleskine, de papiers à en-tête d’hôtels, de textes dactylographiés, de phrases formées dans une écriture nerveuse et souvent raturée, où se dévoile sa sensibilité, son humour, sa culture, sa vie, son intelligence, son regard sur les êtres et les choses, sur ses trois maris et les hommes qu’elle a aimé et surtout sur sa poignante solitude qui ne cessera de la ronger jusqu’à la fin de ses jours, rien de glamour ou de people ici, juste un être émouvant et complexe.

Les textes édités par Bernard Comment et Stanley Buchthal, selon les indications d’Anna Strasberg, ont été reproduits in extenso en fac similé avec la traduction anglaise. Ils sont traduits en 10 langues. Imprimé à Vérone, le livre a été tiré à 500 000 exemplaires toutes éditions confondues. Il est illustré par des photos de Marylin Monroe lisant ou posant en compagnie des écrivains et des poètes qu’elle admirait : Carson Mc Cullers, Edith Sitwell, Carl Sandburg, Truman capote et bien sûr Arthur Miller. On ne peut s’empêcher de penser aux commentaires de cette photo d’elle, une des dernières, lisant Ulysse de Joyce : « elle faisait certainement semblant »… Et ce livre redonne à Marilyn ses lettres de noblesse, son épaisseur d’être pensant. La préface est signée d’Antonio Tabucchi. Pour acquérir les droits, tous les éditeurs ont dû montrer patte blanche littéraire et écrire des lettres de motivation, soigneusement étudiées par Anna Strasberg et ses fils. L’oraison funèbre prononcée par Lee Strasberg à l’enterrement de l’actrice clôt l’album : « Elle était un membre de notre famille ».

Valérie Bisson

Fragments, Marilyn Monroe, Ed. du Seuil, traduit en français par Tiphaine Samoyault.

27 juillet 2009

NOËL EN ALSACE

DES ETOILES PLEIN LES YEUX

En décembre, il fait froid ? Détrompes-toi ! En Alsace, c’est le mois le plus chaleureux, celui où tout le monde se rencontre au détour des rues illuminées.

> Noël avant Noël

La période de l’avent est l’occasion de rendre hommage à tous les savoirs-faire artisanaux de la région. Le calendrier de l’avent est brodé de fil Rouge du Rhin ; la couronne de l’avent, dont les bougies sont allumées successivement chaque dimanche de décembre, est faite de branches de sapin et d’étoiles de papier plié, on sort les nappes en tissu Quelsch, on accroche les étoiles de paille, les cœurs en lin brodé et on décore les fenêtres de papiers découpés… Mais attention, tradition oblige, en Alsace, on ne dresse le sapin que le 24 décembre…

> L’arbre de vie

Le sapin de Noël est alsacien ! Dès 1600 il est fait mention d’un arbre officiellement représenté dans une crèche, décoré de pommes et d’hosties. Les pommes symbolisent l’ancien testament, les hosties, le nouveau testament. Pommes et hosties seront peu à peu remplacés par des boules de verres, des « bredele » et des bougies. Jusqu’au 19e siècle, les paysans alsaciens accrochaient leur sapin au plafond afin que les pommes ne soient pas rongées par les souris !

> Pommes rouges et boules de verre

Jadis, à l’approche de Noël, les verriers installés dans les Vosges du Nord décoraient leur sapin avec des petites pommes rouges. Une année, les pommes vinrent à manquer. Les verriers décidèrent de souffler des pommes en verre et constatèrent que le résultat dépassait leurs espérances. A partir de ce jour, ces décorations inattendues se propagèrent avec succès et donnèrent naissance à la boule de Noël. C’est ainsi que les verriers de Meisenthal sont à l’origine de cette désormais célèbre boule de verre qui ne manque plus à aucun sapin.

> Miam !

Pour les petits gourmands, le mois de décembre est celui de la confection des « bredele » ou petits gâteaux de Noël. Ils ont des noms improbables tels que sprits, schwowebredele, pumpernickel, zimmtsterne… et sont fait à base d’agrumes et de neufs d’épices : anis, aneth, cannelle, cardamome, coriandre, clous de girofle, gingembre, noix de muscade, poivre rouge. Leurs formes, étoile, sapin, lune, symbolisent des moments fort de l’arrivée du Christ, l’étoile du berger, l’arbre de vie, le renouveau sur terre. On aura le droit de les manger une fois qu’ils seront tous prêts… Les grands mères et les mamans cachent leurs boites à gâteaux dans des endroits tenus très secrets…

> Le « Christkindelsmärik » ou Marché de Noël

Depuis 1570, il s’installe dès la fin novembre sur le parvis de la cathédrale de Strasbourg. Il tire son nom d’un personnage, le « Christkindel » ou Enfant Christ, inventé par les protestants pour contrer le trop catholique saint Nicolas. Le « Chistkindel » est souvent représenté par une petite fille habillée de blanc, voilée avec une couronne dorée sur la tête ; elle aussi est accompagnée d’un personnage censé punir les enfants pas sages, le « Hans Trapp ». Au « Christkindelmärik », les gens du monde entier se retrouvent pour choisir leurs décorations de Noël.

A faire

*Le Chemin des Lumières, une ballade aux flambeaux autour du Lac Blanc, ou celui du Père Noël, une glissade en traîneau tiré par des rennes. Magique !

Office du tourisme de Kaysersberg- Tél. : 03 89 47 18 18

Le sais-tu ?

*Les « mänele » ou petits bonhommes en pâte briochée, symbolisent les petits enfants sauvés du saloir du boucher par le bon saint Nicolas. On les dévore le 6 décembre.

Valérie Bisson

26 août 2008

AVILA coiffeurs indépendants

Tête bien faite

Le collectif de coiffeurs indépendants Avila poursuit sa démarche artistique dans le monde de la coiffure. Exit le formatage des coupes et des couleurs, bienvenus dans leur appartement, chez eux, pour vous.

Dans une ambiance toujours aussi détendue, conviviale et atypique, trois nouvelles recrues viennent compléter et développer la nouvelle idée du soin capillaire ; Audrey pour les soins de beauté, Jessica pour les massages et Xavier au coup de ciseaux original et inspiré.

Xavier qui vient de travailler sur le dernier Polystyles oeuvre également pour la télé et les défilés, il définit lui même son style comme décalé-chic et avoue largement s’inspirer à la fois de ses voyages et des années 30 et 40. Jessica s’est formée à Montréal dans la meilleure école de Shiatsu nord américaine, elle vous prodiguera différents types de massages shiatsu, suédois, aux pierres chaudes ou sur chaise. Quant à la troisième personnalité haute en couleurs, Audrey, elle est également bien connue à Polystyles, à la télé et au cinéma, elle parachèvera  la séquence beauté/bien-être par un soin des mains, une subtile teinture des cils ou des sourcils ou un make-up professionnel. Jeunes, inspirés et pro, ils élargissent cette saison le team d’Avila avec beaucoup de maestria.

69 rue des grandes arcades-03 88 23 05 43-www.avila.fr

26 août 2008

ADELINE MEILLIEZ

Sur la route…

De son Pas-de-Calais natal, Adeline affiche un regard clair et franc rappelant à soi les vastes plages du nord et elle arbore vaillamment la marinière de celle qui a décidé de faire de ses voyages son inspiration première. Sac au dos ou en résidence d’artiste, Adeline a déjà arpenté l’Inde, la Malaisie, l’Afrique et s’envolera bientôt pour le Japon. Fraîchement sortie de l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg, section didactique visuelle, Adeline donne encore libre cours à ses voies de création. On sent immédiatement chez elle la volonté et le désir d’élaborer un univers mettant en scène ses cinq sens ; elle laisse lentement mijoter tout cela et de son chaudron magique ressortent aussi bien des œuvres graphiques, de l’illustration, de la peinture, de la vidéo ou des travaux textiles. Peinture et photo sont souvent associées et retravaillées ensembles, notamment dans ses carnets de voyage. De ses explorations textiles ressortent des bijoux-elle vient de terminer le Printemps des créateurs-ou de bucoliques T-shirts sérigraphiés et rebrodés de fleurs, de perles et de paillettes, le tout distribué chez Mirabile Visu. Odeurs, saveurs, sons, matériaux ; Adeline avoue posséder un goût prononcé pour les univers malléables et manipulables, le pop up, l’interactivité. Résolument ouverte sur l’autre, son diplôme de fin d’études consistait en une couette protéiforme et multifonctions réalisée pour les enfants malades. Elle vient également d’achever une fresque réalisée avec les enfants de l’hôpital Bel Air de Thionville et elle publie prochainement un livre destiné aux enfants des quartiers de la CUS. Par monts et par vaux, Adeline sera bientôt à la huitième biennale du carnet de voyage de Clermont-Ferrand ainsi qu’ à la galerie de la Halle Saint Pierre en novembre 2007.

www.adelinemeilliez.com

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26 février 2008

PÊLE-MÊLE

La nuit remue

Pour la sixième année consécutive, Pêle-Mêle accueille 17 artistes plasticiens, photographes, illustrateurs, designers, créateurs de bijou, verre et textile contemporain autour de la thématique du noir et blanc.

Cette nouvelle édition de Pêle-Mêle prend comme point de départ les gravures de Marjan Seydin, jeune artiste prometteuse qui axe son travaille sur des gravures de bestiaire fantastique, rhinocéros, rat, buffles et crée chez le spectateur une inquiétante étrangeté, Ainsi toute l’exposition tourne autour de la création des mondes invisibles suggérés par les ombres du noir et du blanc. C’est un sentiment d’inquiétante étrangeté qui nous saisit face à ses univers en mouvement. Plus que la couleur, le noir et blanc est sujet à la perte de frontière et rend les choses nébuleuses et contrastées.

Les artistes atténuent le caractère du rêve diurne avec des modifications et des voiles, et nous enjôlent avec un plaisir formel, esthétique, qu’ils nous offrent  à travers la présentation de leurs fantaisies.

Deux artistes s’inscrivent particulièrement dans cette mouvance ; Valérie Graftiaux et Anne Basaille.

Valérie Graftieaux aime avant tout travailler en photo et en dessins, elle explore également le installations. Elle métamorphose les formes de la nature en motif. Les contrastes de matière se jouent des proportions et posent les sujets dans un nouvel espace-temps. Pour la première c’est dans la nature au sens large qu’il faut se réfugier, nature organique ou nature humaine, les mouvements prennent ici une ampleur d’une sensibilité infime. Les séries de photographies « ramures cérébrales » ou « dissémination » témoignent à la fois de l’infiniment petit et de sa relation avec l’infiniment grand et met en évidence notre incompréhension face au monde.

Une série intitulée dent de sagesse pose cette même question avec en plus celle de l’identité, du fragment et de la trace.

Anne Basaille a conçu pour cette édition de Pêle Mêle des éléments graphiques faisant lien entre les différents créateurs et qui viendront ponctuer l’espace d’exposition. Le support choisi est le sticker qui redonne une dimension ludique et joyeuse à l’ensemble.

Juliette Leroux enfin, à partir du dessin classique d’observation de la nature, des objets, des animaux et de jouets construit un univers où le noir et le blanc se nuancent dans des infinis révélant de nouvelles couleurs.

Comme d’accoutumée l’objet sera exploré avec Françoise Wintz pour le textile, Pascal Lemoine pour le verre, Stéphane Landureau, Suzanne Otwell-Nègre, Sylvie Leclerc, Astrid Meyer, Frédérique trinchèse, Hyun Joung lee et Catherine Abrial pour le bijou.

Mademoiselle Louise

PÊLE-MÊLE

Du 1er au 16 mars 2008

A la galerie No Smoking

19 rue Thiergarthen

67000 Strasbourg

15 décembre 2007

LE GOLF

Un parcours vers le bien-être : le Golf

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La médecine occidentale a, pendant de nombreuses décennies, nié le lien essentiel qui unit le corps et l’esprit. L’exercice physique est un des éléments moteur vers cette mécanique du bien-être. Parmi les nombreuses activités non violentes, de plein air et fair-play, on trouve le golf.

L’ancêtre de ce sport, car c’est un véritable sport, est sans nul doute le jeu de mail auquel on jouait en France et en Écosse dès le 16ème siècle. Il se pratiquait en plaine et consistait à propulser une balle sur une longue distance en se donnant des objectifs à atteindre tels que cible, arbre, poteau. La clarté de l’esprit, la capacité de concentration, la prise de conscience de l’énergie, l’altruisme et, enfin, le plaisir du jeu faisaient, et font toujours, parties des qualités apportées et développées par le golf. Très proche du tir à l’arc, le golf lui faisait d’ailleurs vivement concurrence puisqu’il dut tout simplement être interdit par le roi d’Écosse ; les golfeurs étant devenus obsédés par leur jeu en oubliaient de s’entraîner au tir à l’arc ! La particularité du golf écossais résiderait dans la création du trou comme cible. Le jeu se développe alors sous une forme très proche de celle que nous connaissons aujourd’hui. Le premier golf-club est officiellement crée en 1764 : « The honorable Company of Edinburhg Golfers ». Suivront des clubs à Calcutta en 1829, en France en 1856, au Canada et aux États-Unis et enfin au Japon en 1903.

Le golf se pratique sur un espace vert plus ou moins grand appelé le green. Il consiste à envoyer un projectile sphérique vers sa cible à l’aide du club. Le joueur dispose de 14 clubs parmi lesquels on distingue les fers, les bois et le putter qui sert exclusivement à faire rouler la balle sur le green. Les parcours comprennent 9 ou 18 trous parsemés de quelques obstacles. Un parcours de golf peut faire marcher 5 à 6000 mètres et brûler jusqu’à 1000 calories à condition, bien-sûr, d’oublier les golf-car !

Échauffement musculaire et décontraction des épaules sont fortement conseillés pour bien pratiquer cette activité qui possède la particularité de faire baisser les risques d’accidents cardiaques par sa pratique régulière. La marche effectuée durant un parcours fortifie les muscles, stimule la circulation sanguine et permet d’éliminer. Elle prévient aussi les risques d’obésité, d’augmentation artérielle et le risque de sédentarité.

Le golf est un sport complet qui nécessite une forte visualisation de la cible et donc un gros effort de concentration. Avant un putt, il faudra veiller à bien exploiter ses ressources de sensations corporelles se trouvant au niveau des mains et des bras. Il faut alors se mettre en cohérence corporelle, visualiser le coup, juger la distance et faire le putt en gardant toujours en tête l’objectif à atteindre. C’est un excellent exercice pour appréhender immédiatement les distances et l’évaluation rapide des trajectoires. L’équilibre de l’esprit s’harmonise alors parfaitement avec celui du corps.

Dans le respect du parcours, le joueur visualise l’espace ainsi que son trajet intérieur. Il doit veiller à la coordination entre la pensée et le geste, se vider de toutes scories mentales et ainsi augmenter sa capacité de concentration. Il fixe son attention sur la planification des gestes et des enchaînements et canalise son effort vers un seul but. Les experts parlent également de l’importance de la respiration et de son contrôle dans la pratique de cette activité ; le souffle étant une des clés de voûte du bien-être. En améliorant son parcours, le golfeur prend une bonne dose de plaisir et la compétition, même amicale, est un bon moyen de mettre à l’épreuve son degré de confiance. Gérer stress et pression fait partie des apprentissages de la vie. Le golf y contribue d’autant que la notion de plaisir est essentielle à ce sport.

En effet, sur un terrain de golf tout participe au bien-être, l’environnement verdoyant, les paysages doucement vallonnés, un calme enchanteur et une discipline réglementaire toujours axée sur la concentration et le fair-play. Bouger au grand air favorise un bon sommeil. Et avant de rejoindre Morphée, il sera toujours temps d’aller délasser ses muscles dans un jacuzzi ou un bain aromatique, immersion qui saura rendre la nuit d’autant plus réparatrice.

6 décembre 2007

CARRE HERMES

Fête au carré !

Le cultissime et soyeux carré Hermès fête déjà ses soixante dix ans et on ne l’a pas vu vieillir. Il n’y a qu’à en juger par la dernière publicité de la célèbre maison, une jolie tête, de jolies lunettes, un joli carré noué et le tour est joué ; revoilà  la classe intemporelle et le chic ultime à la manière d’une Grâce Kelly sur la riviera ou d’une Audrey Hepburn sur une vespa romaine.

Car qui mieux que

la maison Hermès

incarne ce savoir-faire artisanal à l’origine du chic absolu et cependant toujours discrètement branché. De Grâce, donc, à Jane Birkin en passant par Jean-Paul Gaultier ou Alexander Mc Queen, la maison a toujours su s’entourer des personnalités les plus avant-gardistes de leur époque et ne soufre définitivement pas de vieillissement.

Tout commence en 1937 où, cent ans tout juste après ses débuts dans la sellerie, Hermès se découvre une vocation pour

la soie. Tout

comme pour le cuir, il s’agit de travailler une matière noble et Hermès excelle dans ce domaine. L’édition du premier carré « Jeux des omnibus et Dames blanches » entraîne la maison dans une nouvelle aventure ; une route vers la soie où chaque création marque le début de nouvelles rencontres, de merveilleuses découvertes et de rebondissements stylistiques et créatifs. Par leurs noms, ce sont autant d’invitation au voyage et à la rêverie : « Bouteilles à la mer », « Pani

la Shar Pawnee

», qui vient d’être réédité, « Les Jardins d’Arménie », « Equateur », « Méditerranée » ou « Perles du Mexique »… Mais la maison reste aussi fidèle à ses origines avec les thèmes plus classiques et les incontournables motifs parisiens ou équestres.

C’est en 1948 que le gendre d’Emile Hermès, le petit fils du fondateur pousse les artisans lyonnais à adapter leurs techniques d’impression au pochoir, dit au cadre, à la taille de ses grands carrés de quatre vingt dix centimètres de côté. Cette nouvelle technique a pour but de faire disparaître les raccords de couleur hasardeux et de multiplier les nuances ; une quarantaine de teintes sont alors possibles à employer et magnifient d’autant le précieux foulard.

Respectueuse de tous les métiers de l’artisanat, la maison concocte toujours ses couleurs dans les environs de Lyon, pays des soyeux. Elle a également préservé le métier de la gravure qui nécessite l’emploi de plusieurs dessinateurs et dessinatrices qui relèvent minutieusement chaque couleur du dessin original et retracent tous les détails d’une même nuance sur un calque jusqu’à obtention de toutes les empreintes transformées en cadres d’impression…

C’est toute cette richesse artisanale et artistique qui constitue la marque de fabrique du précieux carré de soie Hermès finement roulotté à

la main. Depuis

sa création, ce sont plus de 1500 dessins différents qui ont été imaginés par des dessinateurs aussi talentueux que variés tels que Cassandre, Sempé ou Hilton Mc Connico ; un couronnement pour un illustrateur !

Au fil des ans, le carré a su se renouveler dans ses formes et ses dimensions, du gavroche de 45cm de côté au châle (140 x 140) en passant par le plissé, le losange ou le ruban Twilly ; l’élégante n’a que l’embarras du choix.

Pour fêter dignement l’anniversaire du carré Hermès, la direction artistique a été confiée a Bali Barret, une jeune créatrice parisienne très tendance, qui a tablé sur le côté vintage : un nouveau format à été imaginé, 70cm de côté,  pour une soie plus souple, plus fluide, plus mate comme déjà portée et patinée par le temps, avec une sélection de six motifs, recoloration de dessins cultes issus du patrimoine de la maison ou nouveaux dessins inspirés de thèmes chers à Hermès tels que « Kelly en calèche ». Si vous n’avez pas encore le vôtre, c’est cette année qu’il vous  faudra l’acquérir pour avoir ce petit air chic que seule cette maison possède, classique mais pas désuet.

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